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Clap de fin sur les Jeux de Paris avec Amaury

27 septembre 2024 UniLaSalle Alumni Rennes
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Amaury GENDRON (Environnement, 2011, Rennes), volontaire aux Jeux Paralympiques de Paris 2024, a vécu une expérience unique. En tant que chauffeur pour les personnes accréditées , il a découvert l'envers du décor d’un événement planétaire. Entre belles rencontres, moments de partage, et souvenir marquant, il nous raconte cette expérience unique qui l’a profondément marqué

 

  • Pourquoi avez-vous décidé de postuler pour être volontaire aux Jeux Paralympiques ?

Cela nous a pris en mars 2023, avec ma compagne, nous avons décidé de candidater à cet évènement planétaire qui allait mettre en lumière la France. Lorsque nous avons vu que l’organisation Paris 2024 avait reçu 300 000 candidatures, nous nous sommes dit qu’il allait être difficile de faire partie des 45 000 élus. Mais finalement, après pas mal d’attente, jusqu’à décembre 2023, nous avons reçu la bonne nouvelle nous informant que nous étions tous les deux sélectionnés et nous avons choisi de contribuer aux Jeux Paralympiques, car nos emplois du temps professionnelle ne nous permettaient malheureusement pas de participer aux deux évènements.

 

  •  Quel était votre poste, et sur quelles épreuves avez-vous participé ?

J’étais sur un poste de chauffeur de personnes accréditées (athlètes, membres de l’organisation, juges et la famille Paralympique). L’objectif de ma mission était de transporter les personnes entre les différents sites officiels de Paris 2024 (village paralympique, hôtels, sites de compétitions, aéroports et gares). Nous devions faciliter les moyens et les temps de transport pour les personnes accréditées et notamment pour les personnes à mobilités réduites.

 

  • Avez-vous une anecdote à partager ?

L’anecdote que je vais retenir n’est pas très joyeuse, mais montre à quel point, malgré des années de préparation, tout peut basculer d’un rien. En effet, j’ai dû transporter l’équipement qu’un athlète d’escrime fauteuil avait oublié le matin au village paralympique, un peu tête en l’air et surement stressé par l’épreuve du jour. J’ai donc dû récupérer une personne de son staff avec le matériel au village paralympique, au Nord de Paris, et l’emmener jusqu’au site de compétition, le Grand Palais, en plein centre de Paris. J’ai fait tout mon possible pour arriver à l’heure du début de la compétition, mais malheureusement, avec la circulation, le timing était 5 minutes trop court. L’athlète a malheureusement été disqualifié car il n’a pas pu se présenter à l’heure à l’épreuve avec son équipement.

 

  • Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté personnellement ?

Que du positif, notamment de voir les sourires sur les visages des gens. C’était une expérience unique, faite de partage et de relation humaine. Cette expérience m’a apporté du bonheur et de la satisfaction de pouvoir rencontrer et échanger avec des athlètes, des membres de l’organisation, des juges, la famille Paralympique et des volontaires d’une diversité de profils et des quatre coins du monde, c’est une expérience incroyable et inoubliable.

 

  • Avez-vous participé aux cérémonies d’ouverture et/ou de clôture ?

Oui, j’ai eu la chance fabuleuse de participer à la cérémonie de clôture et d’être au côté des athlètes, des équipes de Paris 2024 et des autres volontaires au milieu de ce Stade de France, un souvenir indélébile gravé à jamais dans ma mémoire

 

  • Quel est votre meilleur souvenir des Jeux ?


Ce qui restera dans ma mémoire, c’est d’être au milieu de 80 000 petites lumières et devant des millions de téléspectateurs au Stade de France, telle un athlète pendant une compétition sportive. De voir l’ambiance et l’énergie de cette foule en délire était une sensation indescriptible, qui me donne encore des frissons aujourd’hui rien que d’y repenser. Ces jeux laisseront un héritage magique et fantastique à la France.




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